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Tablettes tactiles aux urgences

Le verre tactile ou la batterie d’une tablette ne sont pas immortels

Selon le modèle, leur remplacement vaut la peine pour lui redonner une nouvelle vie. Si les premières tablettes ont été commercialisées dans les années 1990, c’est au début des années 2010 que leurs ventes ont explosé. Leur boom commercial s’inspire des mêmes recettes appliquées aux smartphones: un système convivial, une absence de clavier, une connectivité à internet et une foule d’applications disponibles. C’est en 2014 qu’elles ont battu tous les records de vente, dépassant même les ordinateurs avec 230 millions d’unités! Si les chiffres se sont quelque peu tassés (164 millions en 2017), c’est un marché qui reste, malgré tout, très dynamique.

La chute qui fait mal

Comme tout équipement numérique portable, les tablettes peuvent être sujettes à divers soucis au cours de leur vie. Diminution de l’autonomie, connecteurs défectueux et autres pannes peuvent survenir à tout moment. Mais ce sont bien les chutes qui représentent le plus gros risque de problème et de panne. Ecran cassé, boîtier déformé, absence d’image ou de son, les conséquences d’un choc sont diverses. Mais ces dégâts sont souvent réparables – surtout parmi les grandes marques – et valent la peine sur des modèles de gamme moyenne ou haute.

⇨ Ecran et verre tactile: le verre tactile peut généralement être changé sans impliquer le remplacement de l’écran. Mais, comme il est collé au châssis, un nettoyage minutieux des résidus de colle sera indispensable pour assurer une pose parfaite du nouveau verre. Pour cette intervention, l’architecture de la tablette influence peu le prix de la réparation (lire encadré). Il faut compter entre 100 fr. et 280 fr. si l’écran doit, lui aussi, être remplacé.

⇨ Batterie: à force de se charger et de se décharger, elle va progressivement perdre en capacité et, par conséquent, faire chuter l’autonomie. Or, son remplacement est tout à fait possible sur de très nombreux produits. L’opération est évidemment plus aisée sur la famille des tablettes «clipsées» grâce à un accès très aisé (lire encadré). Le coût oscille entre 60 fr. et 160 fr. selon la marque et l’architecture du modèle.

⇨ Connecteur, boutons et caméra: à force d’utilisation, les connecteurs ou les boutons peuvent montrer des signes de faiblesse. Ce genre de problème est réparable pour les produits les plus courants pour autant qu’on puisse obtenir les pièces. Comme pour les batteries, les tablettes clipsées rendent l’intervention plus facile. La facture oscille entre 60 fr. et 160 fr. selon le modèle et le composant à changer.

Deux familles à distinguer

La conception matérielle des tablettes peut être divisée en deux grandes familles. La première englobe les modèles dont la coque arrière fait office de châssis (iPad notamment). Les divers éléments sont placés, collés ou vissés au fond de cette coque et le verre tactile – appelé «digitizer» – referme la partie supérieure de la tablette.

Sur ce genre d’architecture, l’accès aux composants internes passe par le décollement du verre tactile. Opération délicate durant laquelle le risque de casse ne peut être totalement écarté. Mais, c’est surtout le nettoyage des résidus de colle, indispensable à la pose du nouveau verre – qui pose problème. C’est une intervention si fastidieuse – et donc coûteuse – qu’il est souvent préférable de remplacer le «digitizer» plutôt que de le nettoyer. Ainsi, cette architecture pénalise indiscutablement la réparabilité de la tablette.

La deuxième famille de tablettes (Samsung notamment) est assemblée depuis l’écran. L’écran est un cadre plastique qui joue le rôle de châssis sur lequel les autres éléments de la tablette sont fixés. Le verre tactile est collé sur le châssis, alors que la coque arrière, généralement clipsée, fait office de couvercle de fermeture. Avec cette architecture, l’accès aux éléments internes est possible en dégrafant la coque arrière. Nul besoin ainsi de décoller l’écran tactile – à moins qu’il faille le remplacer – pour accéder aux entrailles de la bête. Ce qui facilite grandement les éventuelles réparations.

PARTENARIAT: Avec le magazine «Bon à savoir» - www.bonasavoir.ch